samedi 10 septembre 2011

Essai de synthèse

Apres deux mois de silence, je continue mon exploitation des données pour essayer de livrer une synthèse des elements que j'ai pu recueillir ou là.

53 noms pour les 5 années de guerre, certaines plus meurtrières que d'autres, 53 hommes, mariés et père de famille  pour certains, jeune ou dans la force de l'âge. Tous ayant vécu à Pannes, plus de la moitié (29) y ont vu le jour dans les hameaux , les écarts ou le bourg.


Comme on peut le voir sur cette carte, pratiquement tous les écarts sont touchés, seulement 2 des 29 pannais de naissance n'ont pas pu être localisé géographiquement dans nos sources.
Les 24 autres sont nés dans des communes proche de Pannes, (Corquilleroy, Cepoy, St Maurice sur Fessard, Amilly), d'autres à une distance inférieure à 15 km, (Vimory, Conflans sur loing, Triguiere, Ladon, Juranville, Triguiere), certain de beaucoup plus loin, 50 a 100 km (Seichebriere, Briare, St colombe sur loing, Massas).
La mobilité géographique était déjà assez grande en cette fin du XIX début du XX.
Si 29 de nos poilus sont nés à Pannes, 24 sont des « horsains » comme l'on dit en Normandie., mais tous du Loiret.
Certes, certains viennent des villages et communes qui jouxtent Pannes, Corquilleroy, Cepoy, St Maurice sur Fessart, d'autres sont issus de communes beaucoup plus éloignées, comme Messas, St Colombe sur Loing.
Trois zones , en fonction de la distance, se dessinent, entre 100 et 50 km, de 50 à 20, et moins de 20.
Les destins personnels ne nous sont pas accessibles, hormis les traces d'état civil au travers d'un mariage, pour comprendre ces migrations. 

Pannes était une commune essentiellement agricole, Outre les céréales ont y cultivait encore la vigne, voir son emprise dans la commune sur la carte ci dessus.
 Les usines , engrais (St Gobain), caoutchouc (Hutchinson) sont implantées sur la commune de Chalette, au bord est de Pannes. Peu de Pannais iront vendre leur forces de travail dans ces deux grosses implantations industrielles